ANNA PRAZE

Salut, moi c’est Anna Praze, je suis née en France, à Chamonix (dans les Alpes). Ma famille n’est on peut plus banale, nous sommes 4, mes parents (qui sont toujours aussi amoureux), ma petite sœur et moi-même ! La cohésion est correcte, forcément, quelques petites disputes mais maintenant, ça remonte à quand j’étais encore à la maison. Mes parents commencent à vieillir mais ils se portent bien, je les adore. J’ai une petite sœur, Aëryn, on s’entend bien, quand on était plus jeune, on faisait plein d’activités manuelles, on s’inventait des vies qu’on aurait jamais mais ça nous faisait rire. Je suis née un beau matin d’hiver, le 2 février 1995 (j’approche à mes 23 ans !).Nous n’avions pas énormément d’argent mais bon, on s’en sortait, mes parents sont infirmier et comptable. Nos parents sont très à cheval sur l’école et les études, on ne rigolait pas avec ça, c’était les devoirs puis les loisirs, sinon nous étions sages donc ils n’avaient pas à nous punir très souvent, on rigolait beaucoup. Au Noël de mes 10 ans, mes grands-parents nous ont offert (à moi et à ma sœur) une balade à poney, c’était très sympa, les poneys étaient très gentils et les encadrants nous rassurés et encadrés bien. Ensuite, nous avons tanné nos parents pour qu’ils nous inscrivent dans un centre-équestre et ils ont fini par accepter (notre charme de l’époque…personne ne pouvait y résister). Plus tard, je suis entrée au lycée, je voulais faire un bac Scientifique car je voulais devenir ostéopathe. Je me poussais beaucoup, au point d’oublier ma vie, je n’allais plus beaucoup monter mais de temps en temps oui et ça me faisait du bien d’oublier cette vie que j’avais choisie. A l’adolescence, je n’étais pas si rebelle que ça, je travaillais presque tout le temps, j’étais cloîtré dans ma chambre à réviser mes cours. J’adorais et aime toujours les maths, le français (et la latin), la chimie, mes professeurs étaient assez sympa mais savaient sévir… (rarement pour moi) Je n’avais pas une moyenne énorme mais je faisais de mon mieux, j’essayais de sortir la tête de l’eau et ma famille me soutenait. J’ai réussi à prendre mon rythme, ma moyenne s’est améliorée, au grand bonheur de mes proches. Je voulais être ostéopathe car quand j’étais petite, mon chat est décédé d’une fracture qui s’est aggravée… et je m’étais jurée de "soigner" les autres chats. J’étais très proche de mes animaux, je fêtais leurs anniversaires (de vie, comme de mort), je m’occupais très bien d’eux, même quand ils rejoignent le Paradis, je prends soin d’une « tombe » que j’avais créé moi-même, par une plante et une feuille d’adieux. Bref, on revient sur la gaieté ? Je suis donc plutôt une intellote qu’une sportive, surtout que dans mon bah-u, l’équitation était haïe, ce n’est pas un sport, vous maltraitez les animaux en montant dessus. Moi je m’en foutais complètement. J’allais de temps en temps au parc, avec ma sœur, on parlait de nous, des souvenirs du bon vieux temps et que maintenant, on ne revivait plus. J’ai réussi mon bac S, avec mention très bien, de justesse (j’ai eu 16/20 de moyenne). Pendant mes dernières vacances, avant de reprendre les études, j’allais souvent au centre équestre car les chevaux me manquaient. Au milieu de juillet, je rentrais un Frison noir du pré, il s’est cabré et je suis tombée ; résultat : je me suis tordue la cheville, j’ai pu reprendre l’équitation que fin août, mes vacances ont été gâchées et j’étais très malheureuse à cette époque. La dernière semaine des vacances, je suis retournée une dernière fois au centre-équestre, monter une dernière fois ma chérie : Stella. La séance était magique, nous avons survolé de magnifiques obstacles et je me suis jurée et remonter et de resauter. Maintenant que j’ai pris mon indépendance et que j’ai trouvé le cheval de ma vie (Prince), je suis venue m’installer, ici, à Full Horse pour continuer mes études et peut-être, devenir ostéopathe équine. C’est maintenant que la vie de mi-cavalière, mi-étudiante commence !

Je suis de nature très impulsive avec mon entourage, mes proches mais c’est tout le contraire avec un cheval ! J’aime les chevaux assez vifs mais sans embarquer. Sans parler de chevaux, j’aime bien étudier. Par contre, je n’aime pas les chevaux mous, endormis. Sinon, ce qui me fait peur ce sont les araignées… Ce n’est pas très original. Je vois le monde comme un sage, je vois d’abord les problèmes avant les avantages. Je suis assez maligne et je trouve rapidement des solutions aux problèmes que je rencontre. Quand je me pose une question, il me faut la réponse sinon je vais y penser toute la journée.  Je ne suis pas « fringuée », tout mon budget passe dans les chevaux, j’ai donc quelques jeans avec des tee-shirt et des pulls qui ne valent pas grand-chose, mais au moins j’ai un cheval. Je suis petite, blonde aux yeux bleus.